mercredi 29 octobre 2014

Street Art, encore...

Durant le Nu Art festival, qui s’est achevé le 12 octobre (bientôt les photos, promis !!!), les organisateurs ont eu la bonne idée de préparer des visites guidées des tags de la ville. Les artistes ayant participés à l’expo éphémère à Tou scene ont été invités à laisser une œuvre dans les rues de Stavanger... Pour ma plus grande joie !!! Sur la page facebook du Nu art festival, l’invitation à faire la visite guidée était en anglais mais une fois sur place j’ai eu la surprise d’entendre que la visite se ferait en norvégien. Soit j’ai pu tester mon norvégien, je n’ai pas tout compris mais l’essentiel du message est passé.

Certains tags véhiculent des messages forts comme la critique de l’école, le regard indifférent de la société sur les exclus, l’exploitation des ressources naturelles...

Si vous suivez également mon compte instagram, vous pouvez voir que je poste souvent des photos des tags de Stavanger. J’ai vraiment appris à apprécier cet art ici, les tags de Stavanger sont de véritables œuvres d’art mises à disposition de tous et gratuitement. Il ne s’agit pas de « vulgaires » tags comme ceux du RER à Paris (pour ceux qui connaissent), ils délivrent un message fort, un regard d’un artiste sur la société. Je félicite la ville de Stavanger, capital du pétrole, pour son ouverture d’esprit et qui n’hésite pas à inviter des artistes à tagger des messages anti pétrole.  Ce n’est pas donné à tout le monde !!!!

La prochaine fois, je vous parlerai de ... L’expo Nu Art bien évidemment !!!











mardi 7 octobre 2014

Choc culturel III - Vous prendrez bien un verre?

Je n’ai jamais vraiment évoqué le WE à Stavanger et surtout l’ambiance du samedi soir. Les samedis sont très arrosés. Au début,  nous étions un peu déroutés car nous avions l’impression qu’être saoul était une chose normale. Certains sociologues et psychiatres se posent cette question « Pourquoi la consommation d’alcool est excessive dans un pays qui est classé comme le meilleur pays où il fait bon vivre ? »

2 réponses possibles :
1/ Les norvégiens sont peu ouverts et peu sociables, l’ivresse  leur permet d’oser, de parler.
2/ Les hivers sont peu lumineux et les nuits sont longues. Le manque de lumière jouerait sur le moral et augmenterait la sensation de déprime. L’alcool rendrait les hivers plus supportables.

Le plus impensable pour moi c’est qu’il existe un jour de congés pour « gueule de bois », un jour par an vous pouvez prendre un jour de congés et invoquer « la gueule de bois » pour ne pas travailler et ce jour est payé !!! Je sais que le gouvernement essaye de supprimer ce jour ou qu’il ne soit plus payé mais les syndicats sont assez puissants.

2 façons de lutter :
1/ Le vinmonopolet, « le monopole du vin », c’est l’endroit où vous devez vous rendre si vous voulez acheter de la bière (au dessus de 4,75°), du vin et de l’alcool fort. Les supermarchés vendent de la bière exclusivement en dessous de 4,75°, vous pouvez en acheter en semaine avant 20h00, et le samedi avant 18h00. Le vinmonopolet est quant à lui est ouvert jusqu’à 18h00 en semaine et 15h00 le samedi.
2/ L’autre solution, le prix de l’alcool. Une bouteille au vinmonopolet peut voir son prix tripler voire quadrupler. Cependant, les grands vins comme « Château d’Yquem »  ne font pas l’objet de spéculation et leurs prix sont sensiblement les mêmes que dans leur pays d’origine.

Vous trouverez au vinmonopolet des cubis de vin. Ici, un vin un cubis ne veut pas dire mauvais vins, il y a de bons vins qui sont mis en cubis.
Quand nous allons au vinmonopolet, j’aime bien regardé le packaging des cubis car ils peuvent être « so clichés ». Pour preuve, voici quelques photos des cubis « made in France ».